Le clapotis des vagues, ton corps au bord l'eau, Dans le soleil couchant Dieu sait que tu es beau ; Ta bouche est la source des mots dont tu m'abreuves, Mes rimes à ton contact ne sont plus tristes veuves.
Tes mots comme un poisson qui remonte la Loire, Ondulent dans son cours aux fins reflets de moire, Ils descendent la seine, la Garonne glissant Pour venir en mon Rhône, au courant languissant.
Ma main vient les cueillir pour t'en faire un poème, Ou les deux premiers mots te diront un je t'aime. Ils savent se poser à l'orée de nos coeurs, Tes mots tu les offres comme on offre des fleurs.
Alors de part tes doigts tu défais les pétales, Et tout ces jours passés j'en oublie les dédales, De toutes vilenies toi tu es extérieur, Car tu me fais vivre dans un monde meilleur.
