Azur, azur, mon coeur docile s'assagit Dans la fraîche rosée où le vin doux rougit. L'euphorie étant là je ne cesse d'écrire, Que les peines d'antan m'esquissent un sourire. De l'enfance à l'amour, des amours à l'enfant Figé sur la photo du « Mal être », souvent, Je me tue à l'écrire : AMOUR... AMOUR... Mais comme Des « je t'aime » jetés aux pelures de gomme, Je m'efface devant tant de banalités, Humblement. Que les ciels semblent décolorés ! De quoi vais-je parler... Si mon coeur tambourine, Ponctuant son tam-tam au pas des ballerines. Il joue de ma douleur dans un pleur esseulé. Sentencieux je suis. De quoi vais-je parler ! En ma pensée obscure une présence rôde Que la magnificence, O superbe émeraude, D'élogieux serments m'émerveille. Le long Des travers de l'esprit je cherche le filon. O doux rêve, entre en moi puisque sans le vouloir Sans peine ni chagrin, je m'endors comme un loir.