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Célédonio VILLAR GARCIA
Les braises couvent dans la cendre...
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Célédonio VILLAR GARCIA
Les braises couvent dans la cendre...
A la borne du tour du monde
De la grand-roue, attachez-moi !
Que le ciel soit ce que Raymonde
Pour Raymond fut : Ammon, chez-moi !
Les toits sont blancs ; Couve le givre.
Les loups ont faim ; La horde hors
Du bleu de ville au vertige ivre,
Vers les cimes du froid dehors
Emporte des morceaux d'un rêve
Tendres comme de jeunes daims.
Exsude partout, after-shave !
Sur les trottoirs, cours et jardins !
Ces mans ; Ciment ; Béton ; Bitume ;
Bête à bon Dieu, blette, je vois
D'élégants manchots en costume
Fendre de grands pantins de bois.
Un Opinel coupe les tommes ;
La croûte frottant le papier
De verre, aiguise des troncs d'hommes
Sur des arêtes de gravier.
L'ossature du vieux manège
Prolonge le bout du ponton
De mes flâneries ; Pourquoi n'ai-je
Pas su attraper le pompon ?
Ma Terre Sainte... Sainte-Hélène !
Ton île était mon jacuzzi.
Dans une mer d'acétylène
Une étincelle aura suffi
A me consumer. Mon Eve entre
Pomme d'Adam, Saule pleureur,
Péniblement frappe à mon ventre
Au poing manchot de l'empereur.
Des casseroles aussi sales
Que les recoins de l'avenir
A ces profondeurs abyssales
Où mijote le souvenir
Je vomis, mon frère alcoolique,
Dans la bile du gigolo
Le vieux dealer mélancolique
Des chiens crevés au fil de l'eau.