Je me souviens des fleurs de juillet Et des ébats sur ce lit douillet Fantasmes de mes tendres souvenirs Ma dulcinée satisfaisait mes désirs
J’ai encore cette folle passion Qui exalte toutes mes sensations Mes envies furent pour l’éternité Et transcendent les affres des nécessités
Encore par ce même regard Elle me foudroie de son dard Et me fait sans cesse vivre la même joie Mon cœur à sa merci reste toujours sa proie
Mais l’amour souvent un contractuel accord À la pure contemplation donne toujours tort On s’en fou des grandes connexions On se complaît dans les accommodations
Ainsi vont nos vies Et nous sacrifions nos belles folies Avec le temps meurent nos envies Et nos ivresses sont ensevelies
Mais je t’aime encore Et la flamme qui embrasait mon corps Jamais ne s’est éteinte dans le temps Elle a survécu tous les printemps