Nombreux sont les lycéens et les lycéennes Qui pour ne pas être mis en quarantaine, Dans de folles soirées ont sombré corps et âme. Poussés par des dealers et pour quelques tunes, A fumer ce premier joint, début de leur infortune. Depuis, dans les brunes du hasch ils errent sans âme.
L’héroïne a réduit leur vie à peu de chose. Combien d’entre eux sont morts par overdose ? La drogue a brisé leur avenir et leurs espoirs. A chaque cure, ils se croyaient enfin libérés. Combien d’entre eux pourtant ont replongé, Retombant dans un enfer encore plus noir ?
Qu’êtes vous devenus pauvres enfants perdus ? Vous rodez seul à travers de sombres rues. Volant ou vous prostituant pour payer votre dose. Oh ! Que de parents rongés par le remord, Ont pleuré tous les larmes de leur corps. Croyant de votre malheur en être la cause.
Au début, votre absence inquiétait les voisins. Il y a longtemps qu’on ne l’a vu le petit galopin ! Puis, peu à peu, votre souvenir est enseveli. Il disparaît au fond de leur mémoire. Le temps peu à peu a effacé votre histoire. Elle n’existe plus. Elle est tombée dans l’oubli.
Il n’existe plus. Il est tombé dans Où sont-ils, ces enfants abandonnés dans les nuits noires ? Parents, amis ! Que savez-vous de leurs lugubres histoires ? Y aura t-il enfin une main qui vers eux sera tendu ? Pour qu’enfin ils la saisissent et soient secourus . Entendront ils la voix de vos cœurs leurs crier ? « Je t’aime, reviens chez nous tu es le bienvenu !... »
