retenez votre souffle et prenez votre envol car j'ai pu m'enhardir soudain d'un miracle de fleurs.
je n'étais que lierre m'agençant sur la pierre. L'importance est massive, j'en connais l'avenir, j'embrasse tout, je suis adolescent. c'est un courage calme et blême qui me fait émerger du vermeil de mes nuits il ne reste plus alors qu'un corps nu agonisant sa chair.
c'était un temps irrésolu, l'aboutissement indéfinissable de statues perlées, d'amertumes de vies en contrepoint de tout. cet indicible chant me recouvrit soudain tout en moi se dérobait alors vers des rêves incertains.
j'en serai averti et serai en alerte comme un frêle esquif ondoyant sur la grève.
et toujours ce limpide visage, le regard d'absolu aux cieux plein de rage. Saltimbanque né, trépassé inquiet ce sont des déclarations sans bornes, des canevas de flammes. mais tout était mêlé, articulé en mots ainsi d'absence de façon en absence de raison, je revis pâle et fier les tourments de sa vie.
