Vos
poèmes

Poésie Française : 1 er site français de poésie

Vos<br>poemes
Offrir
ce poème

Benjamin Olivier FOLICHON

Tristan

C’était la pulpe de ton sein
Sur mon cœur meurtri,
C’était le temps anodin
Dans nos fougues infinies.

Jeunes de nos âmes
Le monde n’était rien
Que l’amour aux armes
Sur une immensité de satin.

Par l’absence d’une lèvre, d’un cheveu,
Las Iseut ! Tu me faisais mourir,
La peste s’engouffrait dans le rire,
Aux meneurs du plaisir je faisais mes adieux.

Je regardais partir tes yeux de soie,
Que j’avais pétris de sentiments,
Sur un autre homme tu portais tes voies,
Quitté de ton croc je m’ouvrais au sang.