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Benjamin Olivier FOLICHON

La noble...

La lune pleurait devant les reflets de ta beauté
Et tu étais mère à la terre brûlant les étoiles.
Rien ne ravissait ton cœur qu'un élu à tes cotés
Et le dieu en moi pleurait l'amour jusqu'à la moelle.

Douceurs, sourires étaient la lame à ma jalousie,
Et je me devais perdre le plus précieux que tu m'offrais.
Lueurs, intelligence étaient le mur à mon mépris,
Et je me retrouvais seul face à mes imperfections couronnées

Faible, blessé, je crachais le sang qui en moi t'aimais,
Aveugle à la mort à la haine j'essayais de me confondre
En un fourbe dont tu aurais pitié, où tu t'abaisserais
Au rôle de princesse dans le monde de nos ombres.

Rien, il n'en était rien, nos destins ne se mêleraient,
Comme feu à l'eau nous nous étions manqués,
L'oiseau avait pris vol, jamais ne se poserait,
Je repartais, chacune de mes veines de bleu marquées.