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Benjamin Olivier FOLICHON

Cent un

Ôooo tes yeux dévoilaient les astres
Et j’étais d’un noir ébène inerte.
Nous mariâmes nos pleurs à nous battre,
Dans un firmament sans fenêtre.

Je frottais ma peau sur tes voies lactées,
Oubliant la mort qui me rongeait,
J’embrassai tes mains, tes lèvres, tes pieds
Dans une brûlure où je mourais.

Frémissante, ta gorge brûlait des désirs
Inassouvis de mille et une jeunesses.
Caressée de mes mains, tu renouais de plaisir,
Sous le joug de l’homme que je voulais être.