Je ne crois qu'en tes mots et ne vis qu'en ton souffle A peine fermes-tu les yeux que je m'étouffe Ma vie, ô Maîtresse, ne vaut que pour te servir Je ne peux pas choisir entre t'aimer et mourir
Destiné à tuer, destiné à périr Sans ces ordres divins, quel sens aurait ma vie Déesse de ma raison, je m'en remets ainsi A te faire don de mes derniers souvenirs
Tu me rends éternel, ainsi va la victoire Que seuls de braves guerriers, à bout de tout espoir Narreront sans fin à celle qui leur permit d'en vivre
Ma vie, mon corps, mon âme, n'existant qu'en ton coeur, Je me dois de t'aimer pour pire et pour meilleur Adieu, mon ange, ainsi s'achève mon livre.