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Arwen GERNAK

Bagdad

Bagdad se meurt et cela ne m’étonne pas.
L’oliban emporte les derniers aveux
Je nous pleure et une ville se noie.
Au loin on entend une voix comme un adieu.

Ici, sous la neige glacée, dans le silence,
Mes mots d’amour dorment-ils ou sont-ils timides ?
Des lumières d’acier fusent, cœur en partance
Eteintes les vertes lunes, une voie me guide.


Bagdad est en feu et peu m’importe
Tu n’es pas derrière ma porte.