[Un instant] Je songe n’être qu’une étoile en veille, De me plier à la volonté du temps Et de vivre loin des yeux du soleil, Afin d’être libre de penser lentement.
[Soudain] Une étincelle surgit au creux de mon cœur, Impatiente, peureuse et mélancolique, Elle s’y fixe avec une étonnante douceur Le temps d’une sonate féérique.
Cette symphonie m’entraine, me bouscule hors de moi, Sans cesse, le sol s’ébranle sous mes pieds Et je dois donc furtivement m’accrocher à toi, Pour cesser de trembler et enfin espérer.
L’espoir qu’une nuit, l’espace d’un instant, Je m’envole filant rejoindre mon amie la lune Et enfin, exister dans cet inébranlable espace-temps A tes côtés, à jamais, comme inscris dans les runes…
