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André FLORENTINY

Intimité violée d’une femme bafouée

Sans elle, je ne suis rien,
Avec elle, je suis valorisé,
Auprès d’elle, je me sens fort,
Loin d’elle, je suis perdu,
Sur elle, pourtant, je me défoule.
Dans mes tourments, tu es mon réconfort,
Dans ma tristesse, tu es mon sourire,
Dans mes peines, tu es ma joie,
Dans ma médiocrité, tu es ma lueur,
Dans mes ténèbres, tu es ma lumière vive.
Dans mes colères, pourtant, tu deviens mon soufre douleur.
A travers sa lâcheté, il se libère,
Sa cupidité et son orgueil l’aveuglent.
Il vit entre incompréhension et mépris.
Les fleurs qui jadis lui étaient si chères,
Sont remplacées par des gifles gratuites.
Malgré l’ignorance et l’avilissement,
Malgré les cris et les douleurs,
Malgré les blessures morales et physiques,
Un petit cœur meurtri et incompris,
Hurle à qui veut bien l’entendre,
Son désespoir et son impuissance.
Quand l’amour se transforme en haine,
Quand la communication cède à la violence,
Le point de non-retour est atteint.
Prisonnière de son état, incapable de réagir
Celle qu’on aimait tant est devenue
L’objet ignoble de la perversion.
Toi, homme, fier et dominateur,
Ou est passé ton instinct séducteur ?
Qu’as-tu fait de ton savoir-vivre légendaire ?
Du respect de la personne humaine ???
Tu es tombé bien bas !
Ressaisis-toi, homme sans cœur,
Ta moitié, c’est ton avenir.
Entre l’amour et la tendresse, point de rancœur.
La femme symbole de la réconciliation entre les humains,
Doit garder une place de choix au sein de toute évolution.
Le choix de sa vie doit être respecté,
En tout temps et en tout lieu.
C’est une question de vie ou de mort.