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André FLORENTINY

Et si g’arrête de fumer !

Fumer nuit gravement à la santé,
Fumer nourrit allègrement la maladie.
De ces terribles visions qui t’ont hantés,
Quelles sont les résolutions adoptées,
Afin qu’à petit feu, parti, tu ne le sois ?
Ce qui serait inconsolable en soi.
Pourtant les campagnes contre le tabac,
La multiplication inquiétante des types de cancer,
Dans le monde, en France, ici ou là bas,
Devraient t’inciter à réfléchir: à quoi ça sert ?
Pourquoi y a-t-il eu une première fois ?
Par curiosité, déception ou simple caprice ?
Te poses-tu les bonnes questions parfois ?
Comme celles qui t’imprègnent, telle une actrice.
Comment arrêter de scier la solide branche,
Sur laquelle tu es assis et qui te supporte ?
Construire soi-même méthodiquement ses quatre planches,
Creuser sa propre tombe, avec les risques que cela comporte.
Serait-ce une nécessité tellement vitale,
Qu’à tel point tu ne peux t’en passer ?
Car après avoir testé la phase expérimentale,
Pourquoi ne pas tirer franchement un trait sur le passé ?
Car de la nicotine, tu es devenu esclave.
Ta vie est soudainement conditionnée.
Tu te refuses de constater tous ces ravages,
Qui pourtant partout sont mentionnés.
Désormais ton destin est entre tes mains.
Même si la volonté et le courage ne suffisent pas
Et les méthodes de substitution demeurent sans lendemain,
Il n’est pas question pour autant marquer le pas.
La décision et la démarche aussi difficiles soient-elles
Se doivent être profondes, réfléchies, convaincantes,
Afin d’éviter toute précipitation accidentelle,
Et succomber de nouveau à toute publicité provocante.
Alors ! Quel bonheur ensuite d’avoir réussi,
De bannir à jamais cette épée de Damoclès,
Retrouver enfin une vie harmonieuse et enrichie
Lui rendant ainsi la monnaie de sa pièce !