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Ambre DELUNE

L'orgue-oeil...


Il jouait du mépris comme l’on joue de l’orgue
La pédale d’orgueil tendue au maximum
Pour funébrer le ton à pousser dans la morgue
Le monde rutilant de son fiel au summum !

Il jouait du mépris au son d’indifférence
Le regard enchanté de son seul univers
L’égoïsme grandi de son incohérence
Sa faim de l’ambition pour aspirer mes vers

L’homme, cet homme-là, qui se disait sensible
Avait-il seulement, un brin d’humanité ?
Avait-il une nuit, ressenti, impassible
Cette lune pâlie de son insanité ?

Et l’abcès à percer pour enfanter l’amour
Persistait à suinter, garrottant son flambeau
Oh toi qui le tuas, toi qui noircis son jour
Regarde ton dédain recouvrir son tombeau !