Sa poitrine se soulève doucement, Son cœur bat la chamade et pourtant, Elle parait si calme dans son grand lit blanc, Elle est si jeune, encor' une enfant. Je comprends désormais que sa douleur est mienne, A quel point je ne peux plus vivre sans elle. Je vois tout les coups que la douleur m'assène, Et à présent je sais que la vie est réelle. Mais oh combien je voudrais que le temps nous arrête, Toi et moi ensemble au sommet de la crête, Un dragon fendant l'air et hurlant dans le vent, Afin que de douleur aucune tu ne ressentes.