Depuis le dernier jour de ma première année J’ai cherché à vous voir et je n’ai jamais pu J’ai toujours cédé face à la peur du rejet Le peu de confiance en moi ayant disparu
Aujourd’hui je me dis qu’il n’y a pas à rougir D’avoir envie de dire toutes ses pensées Je vous écris ces mots pour que vous puissiez lire Ce que ma voix refuse de vous exprimer
Je vous trouve sublime, il n’y a pas d’autres mots Tout en vous m’apparaît comme un mirage blanc Dans un monde désert entouré par les maux Qui rongent mon esprit de plus en plus souvent
Je sais bien que je ne vous ai jamais parlé Pourtant à chaque fois que je vous aperçois Je ne pense qu’à vous sans pouvoir oublier Même si je me dis qu’on ne se connaît pas
Puis-je parler d’amour ? Je ne sais même pas Je ne peux que vous dire que j’aime observer Votre allure élégante et vos yeux pleins d’éclats Même si ce n’est pas moi qui les fais briller
Je crois que je vous aime et j’en suis désolé Car l’amour est un mal s’il n’y a pas de partage Je n’attends rien de vous, ne soyez pas troublée Si ce n’est d’avoir lu jusqu’en bas de la page
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Ce poème est un poids dont je me débarrasse En vous le transmettant il quitte mon esprit J’espère seulement qu’il ne vous embarrasse Pardonnez-moi d’ailleurs de vous l’avoir remis