Il erre seul et loin, il quitte les sentiers, Il part se perdre enfin dans l’étendue fleurie, Il sait qu’il se fait tard, qu’il doit laisser sa vie Et entrer dans l’instant où tout est terminé.
Les arbres qui se dressent ne sont pas des murs, Il s’avance et oublie les enjambées passées, Peu à peu tout est clair, il souffle, libéré Des plaisirs bien trop courts et des malheurs si durs.
Ses pas sont maintenant ceux d’un être vidé, Sans âme pervertie, sans volonté de croire, Sans même sentiments, sans pensées dérisoires; Il est sage à présent, ses yeux se sont fermés.