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Alexander KIRIYATSKIY

"Stábat máter dólorósa" -J. da Todi (Début)

Le statut du «réfugié»
Présuppose les étrangers
Qui coupent nos chrétiens âgés
Dans leurs guerres civiles.

Leurs esclaves européens
S’abaissèrent aux gales des chiens,
Ils grattèrent la peau, pour rien,
Par leur vie tranquille.

On enchantera les mots
Des persécutés «normaux»
Qu’ils soient forts par les trumaux
Des beautés habiles!

Qui n’était jamais malade,
Torche les culs pour tous ses grades,
Il n’est pas le camarade
Des stupides de Nil.

Seules ces bêtes reçoivent l’argent,
Comme les supérieurs des gens,
Elles obtiennent l’or, en bougeant
Par leurs pipes si viles.

Camp de nos concentrations,
Tu as, pour ces expressions
De la civilisation,
Le futur péril.

La raison s’est déchirée.
À genoux, l’âme perd son gré,
De l’asile, elle apparait
Comme un bon AcheteuR

De NombreuX JugeS qui t’ont dit
Que les cieux soient interdits,
Que vivent les drogués bandits
Comme leur Grand Voleur!

Car l’Europe est leur rencontre
Comme le cul qui nous démontre
Que ces vers seront gluants contre
L’ombre du bonheur.

La Russie les intitule
Ses Dieux, mais ceux-ci la brûlent
L’ordre bat, comme les crapules,
L’infinie douleur.

Les vieux sont dans le marasme,
On les lave par l’enthousiasme
Des savants russes, car l’orgasme
Pisse sur leurs MeilleurS.

(Ce poème est continué sur la page suivante
Sous le titre "Stábat máter dólorósa"
- Jacopóne da Todi" (Fin))