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Alexander KIRIYATSKIY

"Stábat máter dólorósa"-J. da Tódi (Fin)

(Ce poème est commencé sur la page précédente
Sous le titre "Stábat máter dólorósa"-
Jacopóne da Tódi (Début))

Reconnus sont les tchétchènes
Qui voient, en Russie, l’arène
Des batailles et qui nous mènent
Aux antiques vendeurs
Des esclaves… Nos autres peuvent
Endormir parmi les fleuves
Dans les rues pour les épreuves
De nos Droits de l’Homme,
Où se cache la Cour énorme.
Sa réponse a la belle forme:
Attendez-moi sous votre orme,
Tous conduisent à Rome.
Toutes les illusions sont vides.
Sous elles, se tient l’invalide,
Par son front, il a des rides:
«L’âme n’est pas en gomme!»
Qui tuait tous les fascistes,
Est, par cette Cour, dans la liste
Des tirants, comme l’extrémiste,
En enfer, nous sommes,
Il murmure par ses bleues lèvres,
Ce vieux perd la vue, en fièvre
Pleure, en fou malade énerve,
Mais il cherche sa pomme.
Qui passait sa vie très pure,
N’est pas liée à la piqûre
Des drogués, car sa blessure
A plusieurs diplômes.
«Reconnus» sont nos mensonges,
Car, par eux, le pouvoir prolonge
À manipuler nos Songes,
L’Être à genoux.
Les robots règnent sur la France
Et séparent, sans différence,
L’eau de leur Reconnaissance
Et la Mort pour nous.
L’Univers n’a rien et grève
Mais sa déception est brève,
Tous les êtres ont leur rêve,
La lumière des trous.
Dans l’obscurité sans chance,
Ce feu a la voix d’enfance,
Lorsque notre vie commence,
Dieu se trouve partout:
«Stábat máter dólorósa
Júxta crúcem lácrimósa»
Víta brévis ést, curiósa,
Práti frigidú.
Mère, tu as la douloureuse
Larme, la croix amoureuse
Donne la vie brève et curieuse
Le vent froid est doux.