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Alexander KIRIYATSKIY

"2. 91 Le soleil qui lève un grand feu, l’on verra" N-mus

"2. 91 Soleil levant un grand feu l'on verra
Bruit et clarté vers Aquilon tendant:
Dedans le rond mort et cris l'on orra
Par glaive, feu, faim, mort et attendant."

("2. 91 Le soleil qui lève un grand feu, l’on verra
Le bruit et la clarté vers Aquilon tendent:
Dans le rond mort et les cris l’on aura
Par leur glaive, feu, faim et mort ils attendent.")

(Nostradamus 1555)

Vers l’incendie dernier, les ventres
De nos vaisseaux cosmiques veulent prendre
Nos plantes avec nos animaux.
Saturne invite sur son Titan,

Garde sa station et sait comprendre
L’homme qui décrit, par les forts mots,
Qu’on a sauvé tous les rameaux
De notre vie chère qui l’attend.

Sa Terre tient ce bateau étant
Dans une trémie qui est l’armoire
Sous le charbon fluide qui, sans gloire
Sous ce feu gros, n’a pas son ciel.

La lave détruit l’esprit rompu.
Celle-ci supprime l’homme de mémoire.
L’espoir comme le passé partiel
S’oublie sous notre poids mutuel.

Quand nos cerveaux perdent le but nu, -
Derrière le dos, le mal a pu
Dicter le culte d’une noire personne.
Et sa télépathie couronne

Son règne qui semble absolu
Dans son vaisseau, des gens quittaient
La Terre brûlée. Et par son trône,
Toutes les pensées humaines sont lues

Que leur fusée vole dans ce flux!
Et, à genoux, l’humanité
Aveugle ne peut pas goûter
Notre beauté d’indépendance

Que soit Dieu, notre Providence.
L’homme imparfait endure le tort
Du temps bref de la dictature.
Mais le Titan cesse son échéance.

Ce grand voyage finit, la mort
Arrive au dictateur, son corps
Descend dans l’atmosphère du pur
Saturne énorme en dehors
De nos souffrances et de nos murs.