"2.62 Alors que Saddam mourra plus tôt, viendra" N. (Fin)
(Ce poème est commencé sur la page antérieure Sous le titre "2.62 Alors que Saddam mourra Plus tôt, viendra" (Nostradamus) (Début))
De l’aube à la nuit // doit tomber l’averse, Notre vie trempée // se vend au commerce, La douleur abaisse // nos recherches diverses, Tous nos yeux versent
Les larmes dans le vent. // Sur les pierres très dures Tu ne chemines plus... // Tirent plusieurs piqûres Dans les pieds? Tu cherches // l’herbe douce. Leurs cures Sont plus obscures.
Devenons misères! // Les revues pesantes Dans les «publie-sacs», // qui nous alimentent, Mènent dans l'escalier, // la douleur démente Cherche l'aide des plantes.
Sous une porte il y a // une chaise en plastique Ce miracle donne // la puissance cosmique Aux esclaves mouillés, // leur chauffeur panique: «Lève toutes tes cliques!»
Donne nos yeux aux pieds! // Les passions reviennent. Deux genoux calculent // chaque coup de nos veines Apparaît Saddam, // où retiennent les chaînes, Sonnent ses sirènes.
Nostradame prédit // les effervescences Du temps relatif. // L’homme sans expérience Ne doit pas savoir // toutes les providences Comme leur absence.