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Alex DUBE

Songe

Une nuit quelconque,
Où ma fenêtre,
Noire de suie,
M’avais semée
Dans l’insomnie
Je l’ai rêvé.
Il était quiconque,
Il semblait bien être.
C’était un instruit.
Je l’ai intimé
Dans mon infini
D’aller les trouver.
Sous l’onde de la Conque,
Il s’en fut vers l’ancêtre.
Un passage fortuit.
La ruine sublimée,
Je me sus racorni.
Nous voilà réprouvés.
Ce fut beau comme ma Jonque.
Gemmes, rochers et salpêtre.
Par moi, Il toucha le Puits.
De gloire on l’avait clairsemé.
Au sans-patrie je fus uni.
Quand le Puits se fut achevé.
Le vieil escalier est cousu à sa paroi.
Il se déploie en centaine d’anneaux étroits.
Le titre de l’hôte, le drainant vers l’abysse.
De la chère dérobée, voilà le prémisse.
Nous sancissions quand elle s’offrit à l’absence,
Une luminescence de blancs et de bleus,
Des météores intangibles pour naissance.
La fibre se soigne aux bercements nébuleux.
Une incursion longue comme un instant de paix.
L’endroit, mon égérie me déifia en Homme.
Suprême râle et ultime amour sont quorum,
Pour porter, savoir ce que sont ceux de respect.
J’ai taris la nécropole imperturbable,
L’antichambre du Puits. Je me suis avancé,
J’ai émergé en la demeure véritable.
J’y suis, moi, auguste bestiaire premier-né.
Une cité prométhéenne, où je marche.
Passer le portail, était gravé, sur une arche :
Sera reconnu le champion d’une nation.
Patriotes, gloire à votre résurrection!
De ces rues trempées de l’argent des reflets d’onde
Jaillissent d’immuables spires d’obsidiennes.
Sur la grande place est un étrange pentacle,
C’est la voûte céleste qui en est le sol.
J’admirai cette pleine lune rubiconde.
En m’approchant des noires stalagmites anciennes,
Je réalisai les milliers d’alvéoles
Qui composait le sein de chacune des tours.
Bien plus près, je remarquai à leurs alentours,
Un halo de pâleur, de chaleur apaisant.
À l’intérieur, je fus témoin d’un grand spectacle.
Une femme, les bras en croix, en lévitant,
Dormait, calme, paisible et c’est sa vénusté