La première fois que je vous ai vue, Votre style et votre bon goût m’ont captivé. Cette élégance n’étant en rien inaperçue, Mes yeux qui piquent en furent sollicités.
Enduré tel un excès plus qu’une broutille, Ce regard d’Épicure n’était point apprécié. A l’effet d’un boulet dans un jeu de quilles, Votre courroux s’est soudainement déchaîné.
Une phrase rebelle puis des regards peu sereins M’ont torpillé de vous dire toutes choses de bien. Puis vous m’avez évité et détourné votre visage, Reculant ma volonté d’exposer mes pensées sages.
J’ai la certitude que votre esprit qui a débordé N’était qu’une brève absence de discernement. Quel dommage de briller et de s’en offusquer, Puis de le faire connaître par de l’énervement.
Je vous regarde et vous aussi me regardez, Mais en aucun cas vous ne m’embarrassez. Nos attitudes témoignent que nous existons, Semblance de reconnaissance et d’émotions.
Je me refuse de juger sans écouter vos raisons, J’ai bien compris avoir froissé votre sensibilité. D’une paix future je suis confiant à l’invitation, En apportant sagesse et clarté dans nos pensées.
Je vous présente mes excuses sincères, Entre toutes choses c’est un moindre prix, Notre indulgence réciproque est nécessaire Afin que Paix et Sérénité colorent nos esprits.
