La course du soleil ne connait pas d’écueil Le temps que rien n’arrête court sans défaillance Laissez là vos émaux vos grès et vos faïences Faites taire vos égos et toute votre sapience Les grandes orgues du vent retentissent en forêt Les chênes aux troncs squameux qui supportent le monde Les grands hêtres aux troncs lisses aux racines profondes Les arbres chevelus teintés de roux et d’or Dont la cime touche au ciel qui aux cieux se confondent Perdent leurs feuilles la terre y trouve son intérêt