S’élevant vers les cieux sur son char rutilant Le bel astre du jour mène ses chevaux blancs Les étoiles ses sœurs s’effacent devant lui Aussi la douce lune dont la clarté pâlit L’océan ce vieillard à la barbe bouclée Armé de son trident ordonne un défilé Et comme un beau fruit rond que l’on porte à sa bouche Retentit la voix d’or des trompettes marines