Malgré les satellites les cartes météo La poussée des moteurs le confort des bateaux Travailler sur la mer sans être la galère C’est prendre de gros risques pour un petit salaire
La vie d’homme de mer est une vie de forçat Quand la pêche est mauvaise il faut remettre çà Dans le creux de la houle sur des mers de cendre Toujours en mouvement à monter à descendre
Les animaux marins qui peuplent les abysses Les machines tueuses sont des monstres à hélices Malgré les instruments qui guident le marin
Il arrive trop souvent rencontrant un gros grain Que le plus fier navire se brise sur un écueil Que l’outil de travail se transforme en cercueil