Leur ramage éclatant dont ils font l’étalage N’est pas de plumes grises mais fait de beau langage Contrairement à Icare qui dans l’eau fit naufrage Tel Nils Holgersson qui partit sans bagage
Pour changer d’horizon comme les oies sauvages Ils montent vers les nuages traversent les orages A la recherche d’un idéal ainsi que les rois mages Ils rapportent des contes des récits de voyages
Qui parlent des hommes sur la terre de leur passage Qui parlent du folklore de la vie des villages Du travail agricole des changeants paysages
De l’industrie humaine des guerres et des ravages Et de la grande ville l’aveuglant éclairage Les histoires qu’ils racontent sont des livres d’images