La belle qui d’un soupir éveillait la nature A perdu ses couleurs Flore est au désespoir Son soleil dans la vie qui l’a prise pour une poire Est parti vivre ailleurs sa soif d’aventures
Tant la douleur est vive que cause une rupture Et le malheur profond la pauvre créature Buvant le noir breuvage dans la tasse qui fume Garda longtemps en bouche le goût de l’amertume
Bien que le cœur brouillé et les yeux embrumés La servante éplorée s’éprit de la lecture Trouvant du réconfort à la littérature
Comprenant que les mots s’évanouissent en fumée Elle écrivit ceux-ci de sa belle écriture Que tout doit disparaître pour cause de fermeture