La montre est un bijou que se montre au poignet Qui indique l’heure le jour et même aussi l’année Une belle mécanique précise à remonter Composée de ressorts d’axes et de roues dentées
Trois aiguilles au cadran rythment le temps qui passe La petite donne l’heure la moyenne les minutes La plus grande la trotteuse tourne sans s’arrêter Dans ce cercle restreint le temps représenté
Par des chiffres ou des lettres devient réalité Dans cet univers clos fragile écrin de verre Le temps que rien n’arrête ne va pas de travers
Mais s’ingénie à battre sans soucis de nos luttes Toujours le temps s’enfuit et se perd en volutes Car le temps disparaît au fin fond de l’espace