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Alain FABRE

Adieu Tonton (xtrait du poème)

René

Un an que tu nous nous as quitté
Un an, on n'est pas pré d’oublier
Un an que tu nous manques
Un an, on est tous en manque

Il y a un an, que je voulais écrire pour toi
Le chagrin était trop grand, je ne pouvais pas
Il m’est encore très difficile, d’écrire aujourd’hui
Je vais essayer, il est temps, il faut continuer la vie

Tu étais mon oncle, un vrais copain
Le jour de ma naissance, tu en avais vingt
Toutes ces années, qu’est ce que l’on a rigolé
Que du bon temps ensemble on a passé

Quand est ce que tu as commencé à courir ?
En 1978 je pense, c’était pour te faire maigrir
C’est vrai tu avais commencé par le vélos
Mais la course à pied, c’est vraiment plus beau

Les cents bornes de Millau, tu les as fais plus de 15 fois
En dessous d’un marathon, c’était trop court pour toi
Il te fallait de la distance, pour te faire plaisir
Tu avais besoin de longues heures pour courir

Grâce à toi, la course à pieds j’ai connu
Avec toi dans plusieurs pays j’ai couru
Deux courses de cent bornes j’ai fais avec toi
Chavagne en Palier et les cent bornes du millavois

Marvejols Mende, ensemble combien de fois on l’a fait ?
Ces deux cotes deux merveilles, c’était parfait
L’arrivée sur Mende, cinq mille coureurs
La joie, la liesse, l’arrivée et le bonheur.

Pour le marathon de Barcelone, on avait dormi à Ampuria
On avait mangé du lapin dans un petit village là-bas
A coté de nous il y avait des allemands, ils avaient picolé
Tu te rappelles ce jour là, qu’est qu’on a rigolé

Cette histoire à tout le monde tu la racontes
Elle devient un jeux, une blague, un compte
Alain, il ne soupe pas et avale une grosse glace
Et moi il faut que je mange tout cela, il faut que ça passe

René, ton image hante souvent mes nuits
Ces rêves retracent des moments de ta vie
La vie continue, on doit vivre sans toi
C’est très difficile, d’admettre cela

Ta vie n'a été que gentillesse et bonté
Cette putain de maladie t'a trop vite emporté
Tu aurais du vivre encore de bons moments
Cette putain de maladie ne t'en a pas laissé le temps

En dieu je ne crois pas,
Mais, je respecte ceux qui croit
Qu’ils me laisse libre avec ma pensée