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Abdelnahime MEGHZILI

Un amour de Corinthe:DuoMegh Abd.(Luthoriental/Caire D'Orée


Luthoriental

Rends-moi les riches accords de ta belle lyre ô cygne de Les
Se mirant dans le bleu phosphorescent où danse la mer d’Ioni
Les brises marines happent en riant les fleurs de ton péplos
Exhalant le parfum de tes aryballes sur ta joue à jamais raj
Claire D’Orée

Ô bel Adonis à la voix si tendre tu enchantes mes nuits et m
Ton luth enflammé comme un braise verse de doux chants d’amo
Les douces vierges à ton appel rythmique revêtent leurs plus
Et tressent autour de leurs cheveux dorés des couronnes de l
Luthoriental

Le soir sur Corinthe verse à flots ses miroitants filets d’o
Sur les cimes du Parnasse Pégase se pose en hennissant.
Les vierges parties sous la rose Aurore remplir leurs amphor
A l’ondée de la Pyrène reviennent. Cleones au loin rend les
Claire D’Orée

Et tandis que Sappho voit dans tes prunelles de feu rosir le
Elle compose en rêvant un magnifique opuscule plein de désir
En ton honneur et écris ton nom ô doux Alcée en lettres maju
Sur le fronton des temples où souvent elle prie les Dieux bi
Luthoriental

Verse et reverse ô douce lyre tes chants d’amour ! Corinthe
Les élégants chars embellis de lotus de laurier et de blanch
Écoutent enivrés les majestueux chœurs rendant en refrain su
L'hymne à Apollon qu'Arion sur le cœur des cithares vibre
Claire D’Orée

Qu’ils concourent tous deux aux jeux poétiques de la grande
Lutte amoureuse, duel d’amants qui fait sourdre une amère pl
Et chacun tel Anacréon se bat comme un lion plein de fougue
La Douleur bientôt s’épanouit en symphonies inouïes et en pu
Luthoriental

La nuit étoilée enchante la flamme frissonnante de l’onde mi
Ô belle Aphrodite lave mon cœur de ce vin divin charmant l’a
Mon luth et ta lyre s’en vont sur l’aile des séraphins sillo
Dans mon cœur tu verdis en acanthe ô ma Corinthe fleurie en
Claire D’Orée

Mais hélas ! tendre Apollon tes regards se posent comme un p
Surprise, la jeune fille hésite mais Sappho voit ses belles
La jalousie l’étreint, son cœur bat la chamade, elle en a le
Ô Dieux que l’amour des hommes est un supplice pour la lesbi