Vos
poèmes

Oh les si doux moineaux saisonniers !
Nichent au vert murier de grand-mère
Elle leur sème des grains par terre,
Les restes de pain de ses paniers

Ah! Que de gais concerts journaliers
Frôlent-ils sur leur luth de trouvère
Matins et soirs,roulis de rivière
Dans le cœur du plus vieux des muriers

Grand-mère meurt par un temps si froid
Les oiseaux cherchent en vain un toit
La neige couvre la cour,le hêtre

Un vent glacial jeta leurs nids
Les voilà,pauvres hères sans lits
Guettant l'aumône sous la fenêtre