Vos
poèmes

Jadis, un sage de l'ère oubliée avait dit : la famine gross

La pègre n'est pas trop loin
On la trouve à chaque coin

Agréée et prend bien soin
Des malheureux citoyens

Dans nos bureaux Algériens
Et tous guichets mitoyens

Ignorants et faubouriens
Qui menaient de vies de chiens

Ne sachant des choses rien
Prennent pour qu'ils te disent tiens.

La médecine et l'abattoir
Ne font jamais la bagarre

Devenues comme par hasards
Très amis et frères germains

Sanguinaires sèment la terreur
Assoiffés de notre sang

Le comble de l'ironie :
Dire un jour qu'ils se séparent
Ces bandits ces assassins
Jouissent de notre quotidien

Regardez ces pharmaciens
Ces grossistes et détaillants

Ces minables bons à rien
Facilitent de nous leurs gains

S'enrichissent de nos malheurs
Se réjouissent de nos douleurs
S'accaparent de notre sort
Et ainsi se sentent biens

Les voilà ces pauvres riches
Aux 4x4 et des villas

Bourgeois grâce au bakchich
En public font le gala

Les walis aussi s'enfichent
Ces vautours sont toujours là

Des partis qui applaudissent
Des élus font le blabla

Prêts à être alliers de BLIS (le Satan)
Plongent et nagent partout et là

Répondant à leurs caprices
Leur souci n'est que cela