Est-ce le poids des ans qui te rend méchante Certains de tes mots sont de vraies caresses Quand tu me souris, tu es si charmante Tes phrases assassines... banissent tes promesses Comme tu sais faire mal, parfois oppressante ! Tes cris et tes larmes attirent ma tendresse Comme je me sens lâche aussi impuissante Devant ton regard ourlé de velours Chassant de ma voix, ces maux qui te hantent Te faisant câline tu deviens Amour Si je te pardonne... intrépide ! ardente ! Ecoutant mon coeur manquant de Sagesse ! Lasse un jour de me montrer indulgente Tournerai la page non point par paresse Combattant sans cesse la lune rougeoyante Mon Esprit robuste... peut choir dans l'Ivresse ? Que nenni Amie ! Victoire insolente ! Un chemin de croix... et de désamour Mûre pour le Trépas... Une vie qui me tente Te faisant câline tu deviens Amour Assez de tes jeux ; Si point innocente Languir ou souffrir... cette délicatesse Tu creuses ton tombeau, une tombe si brillante Cloitrée, prisonnière... non par gentillesse Le couperet tombe, tes prunelles vibrantes Exerçant ton joug, jouant des faiblesses Tes philtres puissants, paroles abaissantes Une quête essentielle au lever du jour Avorter de toi... délivrante noblesse ! Te faisant câline tu deviens Amour Prince Tumulte ! Ecoute ce que je confesse ! A l'aube de l'enfance, je devins maîtresse Du royaume lugubre, j'ai fait le contour ! Renoncer enfin à toutes ces prouesses Te faisant câline tu deviens Amour