Tel un rhabdomancien équilibriste A petits pas s’avance le radiesthésiste Au balancier de ses doigts funambules De maillechort ouvragé son noir pendule
Oscille ostensible au dessus des rayons Que diffusent les profondeurs telluriques La pointe fine du stylet a un crayon Qui les dessine en cercles concentriques
Ne désirant l’argent ou bien le diamant L’âme, moelle sinueuse et sensible Apprivoise l’onde mobile de l’aimant
Et entend au vestibule des mondes Des disparus la présence indicible Forant comme une invisible sonde.
