« L’amour est un jeu de patience, où l’essentiel est au bout Philippe de Frémontpré
Une douce contrée.
Je guide mes rêves au rythme de son souffle. Allongée prés de moi, tu souris aux étoiles, Tes songes s’attardent aux hasards de la nuit. Le hale discret de la lune, couvre ton corps d’ombres. Tes cheveux s’éparpillent en reflets satin, Ta peau se nourrit de frissons désirés.
Que n’ai-je ce geste aventurier, Ou l’audace d’affronter tes tempêtes de tendresse ? Ton parfum m’enivre, à y perdre toute retenue. Mes désirs m’agressent et mes mains s’emprisonnent. Tu te tournes doucement, sans même te cacher, M’offrant en découverte la courbe de tes reins. Lentement mes yeux s’y glissent, en caresses inventées, Cherchent en secret, une douce contrée, Où le plaisir me chuchote de l’éveiller.
Que n’ai-je ce geste amoureux, Perdu au creux de ton ventre, Osant l’indécente chaleur de ton intime précieux. Ta bouche s’entrouvre, attirante. J’y dépose un baiser en discrète douceur, Te laissant en sommeil, plus que belle ! Un murmure soudain, me montre le chemin. Celui de la patience.
Tu m’invites, alors à n’être que caresses, Et mes doigts dessinent de folles et tendres arabesques, Défiant tes désirs jusqu’au plus fou de tes soupirs. Ne faire qu’un ! De ces corps ondulants sous les assauts, De vagues gémissantes, Nait le cri ultime, De l’un se donnant à l’autre, Dans l’ardent secret d’un matin de printemps.
