Les femmes andalouses se pavanent sur le port Drapées de longues robes aux tissus chatoyants Leurs chevelures brunes livrées aux quatre vents Tourbillonnent avec grâce formant des reflets d’or
Les belles ibériques paradent près de la place Leurs silhouettes dessinent des courbes arrondies Un hidalgo viril les aime et les supplie D’un geste du poignet, elles éventent leur face
Divines espagnoles vos peaux mates et bronzées Enflamment les sentiments des toreros nubiles Vos hanches généreuses et vos gorges subtiles
Aiguillonnent les gonades des ibères enfiévrés Ces jolies hispaniques tatouent dans nos mémoires Des formules d’amour sorties d’un vieux grimoire