Vos
poèmes

Flirte le vent aux volets clos,
La nuit s’est invitée sans bruit,
Sur tes lèvres se sont tus les mots
Là où le silence me détruit.

Je reste ce mendiant épuisé
Comme un cri inquiet, sans écho,
Un pétale sur le sol posé
Quand le vent délaisse son fardeau.

Vas, le vent, aux lueurs glacées,
Ce froid tout gris qui me pénètre,
Comblé de douleurs déchirées
Quand les amours ne peuvent renaître.

Quelle est donc ta demeure, dis moi,
Cet écho, ce silence têtu
Ou ma conscience se heurte chaque fois,
Quel est donc ce pays perdu.

Flirte le vent sur tes paupières closes
Oh ! mon jardin vient m’animer
Comme un baiser, une dernière rose,
S’échouant comme larme de rosée.