L’Espoir n’est à la Vie qu’un fragile filandre… Quand d’un seul morceau de lumière elle se déleste La bribe rendue à l’immensité céleste Le fracasse soudain contre un nuage de cendres
Le soleil voilé semble miroiter l’éclat D’une larme restée en suspension dans l’air L’arc en ciel n’est pourtant qu’illusion éphémère Du lambeau des merveilles on a sonné le glas
Et au cœur d’un océan de vaines prières Un ultime SOS fait des ricochets Ses vibrations ne sont que de pâles reflets Quand l’allégresse est maintenue en muselière
Dans une chute d’eau traversée sans scaphandre Hantée par le spectre d’un morceau de lumière, S’érige une stèle incrustée de beaux hiers, L’Espoir n’est à la Vie qu’un fragile filandre…