Ce que sera l’après-demain De ce destin que je parraine Me proclamant la souveraine De l’abondance en gagne-pain Trop de candeur souvent m’enchaîne Lorsque je feins que l’incertain Est forcément tout boute-en-train Et l’imprévu que douce aubaine
Si je savais ce ciel lointain J’avancerais mais moins hautaine Peut-être mise en quarantaine Dans l’existant sans vrai levain
Car je ne suis pas châtelaine, Menant la valse au bal mondain Pas de promesse en baisemain Sur mon destin en porcelaine