Quand la lisière de mon âme caresse L’empreinte d’une délicieuse paresse Elle épouse la trace de nos corps unis Dans le sable mouvant de l’onde enchanteresse Je cueille d’un frisson le bleuet de l’ivresse…
Nos baisers salés par les embruns attendris Constellent de douceur nos rêves assoupis Le vent de la dune ouatine la tendresse Emportant nos soupirs vers des cieux infinis J’écoute en silence l’écho des friselis…
Et la lisière de mon âme caresse Dans le bercement d’un intime chuchotis L’empreinte d’une délicieuse paresse…