Dans le scintillement d’un bel astre flottant Le soleil m’a offert son rai de lumière Sur le linceul flambant des anges t’emportant Je dépose une larme en guise de prière.
Je voudrais diluer mon souffle dans le vent Pour effleurer l’amour sans en faire l’aumône Étreindre l’infini, mon vœu le plus fervent, Car par la mort j’ai fait de la Vie une Icône
Ma peine fut profonde à te voir t’envoler Et surtout d’accepter ce suprême héritage M’éprendre éperdument de ce reflet sacré Qui transcende mes pas entre chaque rivage
L’ultime rendez-vous saurait-il me trahir En m’avouant enfin sa vile duperie Que passionnément, au-delà du soupir Je voudrais dire encore « Aimez très fort la Vie ! »