Il y a ces gens près de toi, ceux qu’on dit les plus proches Une famille déchirée par la perte d’une enfant, La détresse d’un homme seul submergé de reproches, Et ce Père qui s’agite au milieu des vivants.
Il y a, sur les bancs, ceux qu’on dit les amis, Ces fidèles serviteurs habillés en couleur, Comme, sans doute, l’aurait voulu la douce Magalie : De la joie dans l’amour, de l’amour dans leurs fleurs.
Il y a cette photo, celle qu’on dit la plus belle, Ton visage rayonnant sur un beau noir et blanc, Le sourire bien caché dans un triste arc-en-ciel, Et nos yeux qui refusent d’accepter le présent.
Il y a cette chanson, celle qu’on dit la tienne, Un bel hymne à l’amour, à notre liberté. Oubliant de chanter que la vie est une chienne, Elle traverse l’église sans y être invitée.
Il y a ce cercueil, celui qui ne ment pas, Il me tue, me transperce de sa lucidité. J’arrive pas à me dire que dedans, il y a… toi, Celle qui rend notre cœur impossible à sauver.
