PLAIDOYER POUR LE BENEVOLAT Par le poète et pamphlétaire Stephen BLANCHARD Président de l’Association « les poètes de l’amitié – poètes
1 Qu’il soit plombier- zingueur, maçon ou bien poète Il n’est point de frontières pour le bénévolat Lorsque le pauvre enfin a tiré la sonnette Pour fuir cette misère qui s’accroche à ses pas. 2 Il faut broder, Ami, ces bouquets d’espérance Dans ce monde incertain où règne l’égoïsme Ou le chacun pour soi est nimbé d’insouciance Les valeurs ne sont plus des gages d’héroïsme.
3 Combien d’espoirs fanés en lugubres palabres Pour le paumé d’un soir en quête d’un destin Et qui désemparé suspend son âme à l’arbre Ne sachant plus très bien où poser son chagrin. 4 Il en faut du courage pour raviver la flamme Au milieu des envieux qui bêlent à foison Qui dénigrent le juste en lui ôtant ses larmes Des marchands d’orémus aux prôneurs d’oraisons. 5 Faites fi des « y à qu’à » et des vils « faut qu’on » Car point de symphonies pour ceux qui ne font rien Encourageons l’amour ou se meut le pardon Il n’est pas défendu de se nourrir du bien. 6 Pour l’homme qui s’évertue à moudre le bon grain Sans rechercher la gloire ou la consécration Il n’est point de crédits pour échanger son pain Ni même de concours ni de sous échelon.
7 O vous les chevaliers de notre République Valeureux d’Artagnans de la bonté suprême Unissez vos efforts pour la gent publique Qu’importe le fardeau si la joie est extrême.
8 Je vous aime compagnons comme on aime une mère Des louches entendeurs, triomphez de l’humain O vous, porte-flambeaux, citoyens de la terre Le bilan d’une foi ne se conteste point.
9
Soyez des êtres purs au milieu des alarmes Et respectez toujours ceux qui vous rendent vie Comme on salue un mort à la veillée des armes Grappillons dans vos yeux cette étoile qui luit.
10
Combien de nuits passées à l’ombre d’une lampe Pour aider l’indigent, la veuve ou l’orphelin Pas besoin de discours sous les feux de la rampe