Au ponton du bonheur, nos cœurs ont accosté, à l’île de la tendresse Là ou les dentelles d’écume font halte Dans le feulement des vagues clandestines Lorsque les brisants du jour Déshabillent à l’unisson Les reflets adamantins de tes yeux Gorgés de joie.
Ô Muse, je m’accoutume à l’impensable Des paradoxes Je m’abandonne à la mouvance de tes désirs Pour mieux estomper mes vieilles solitudes Car dans l’affilé des souffles nostalgiques Je me suis enfin déserté le cœur De cet inutile orgueil Qui grinçait en moi.