De soixante et siècles suivants Traçant tragique toutes trames De Damas au chemin des dames Sombres sauveurs touts salivants, Vous voila vains si peu vivants.
Portrait du drame, je préfère L’humide et l’humble de l’humour Ou l’amante amassant l’amour Au lit au loin qui prolifère De suites sues sans somnifères.
S’en vont volant voiles au vent, Poudre aérienne et vos dentelles Aux neiges d’or, vous êtes telles Aujourd’hui que l’étiez avant En vos valses au jour levant.
Pâle poussait en place claire Sur nos passades, quand passions, De patiences* en passions Tout ténu au temps circulaire, Votre soleil qui tant éclaire.
Tu fus la plus pure pucelle Et de quel amour tu rimas Les frasques aux frêles frimas Quand nous cherchions qui serait celle, Des nos nuits, la neuve étincelle.
Païenne portée disparue La semaine du sans souci, Rends nous ton printemps radouci, Que coule au caniveau en crue Le rude rythme de la rue
Et l’âme amie de ma gitane Mariant Marie si marine, Sex sentiment qui nous serine Des demain Diane diaphane Tes secrets de muse océane.
Boucle la belle ton bagage Et largue au large ton secret Doucement dérive discret Sous sa douceur suave et sage Le mal d’aimer comme un mirage.