La mémoire est ainsi, parfois elle revient, Une image surgie du passé, un fantôme Et l’immortalité, non pas celle d’un homme Mais d’un peuple debout qui soudain se souvient.
« Si l’ordre est injuste lors je désobéis » Ce sont tes mots à toi mais au-delà, ta terre Cette bouche que nul jamais ne fera taire, Au delà de tes mots Pablo, c’est ton pays.
C’est un onze du mois, un onze c’est assez L’automne en ce temps là se vécut dans les stades Tu as joué Victor, l’Unidad, sa ballade De tes doigts de guitare à deux cordes pincées.
Tu as chanté Victor, poète et musicien, Tout ce que j’aime là musicien et poète L’Unidad popular, la justice, la fête Cette fraternité qui reconnaît les siens.
Salvador et Pablo et Victor qu’étiez vous ? J’ignore ce qui fût et défaite et victoire Si vous n’aviez vécu qu’aurait été l’histoire Plus de trente ans après l’histoire c’est bien vous.
Votre légende vit aux musiques des mots Je l’entends dans les rues comme vous le voulûtes Je l’entends dans l’espoir et dans le bruit des luttes : Los obreros van cantando « venceremos »