Je m’habitais d’une goutte de pluie Un rayon de soleil suffisait à ma joie Mes terres, inondées, Réclament à présent de nouvelles semences Et des récoltes foisonnantes
Un vol d’oiseau me faisait voyage Et les rivières me faisaient danser Mon puits, aujourd’hui asséché, Réclame l’eau des sources vives Et toutes les pluies du ciel Pour abreuver mes sillons