Je me vois retourner Sur la plage en été Rien n’a changé Tout est resté Le vent du soir et les galets Rien n’a bougé Tout s’est figé Dans ma mémoire voilée
Mes souvenirs s’effritent Comme le cornet de frites Que j’avais mangées Encore essoufflé D’avoir au large longtemps nagé Un peu fatigué Mais toujours bercé Par les vagues salées
Le soleil orangé Dans le ciel enragé Lance à l’horizon Ses derniers rayons Dans mon rêve qui tourne en rond Images sans fin Comme le sable fin Qui file entre mes mains